« Séance Dailymotion » au Cinéma des cinéastes, tous les premiers samedis du mois à 12h30, jusqu’en juin, Paris 17e, M° Place de Clichy. Une sélection de vingt à vingt-cinq films pour une séance de 1 h 15 à 4 €. Prochaine séance le 1/12.
![]()
« Petits pois / Carottes » de la Popcorn Team (Cédric Berthier, Jean-Sébastien Leroux et Maximilien Royo), présenté dans le cadre de la première séance Dailymotion au Cinéma des cinéastes. Coup de coeur. © DR
< 30'11'07 >
Dailymotion se paye une toile
Discrètement, à l’échelle d’une salle de cinéma, une petite révolution est en marche : l’Internet passe à l’écran. Les sites de partage de vidéos, que l’industrie cinématographique voit plutôt comme autant de déloyaux concurrents, draguent les salles obscures ! Premier à dégainer, le français Dailymotion, qui, une fois par mois (certes à 12h30), met à l’affiche du Cinéma des cinéastes à Paris une sélection d’une vingtaine de films. Au programme : courts, clips, animations, sketches, happening… Sans thématique particulière, leur seul point commun étant d’avoir été diffusés sur le site, catégorie MotionMakers. « Ce programme, explique Marc Eychenne, son responsable, détecte les contenus les plus créatifs grâce aux outils de notations mis à disposition des internautes. Et les met en avant sur les espaces de promotion du site (dont la page d’accueil), leur offrant une visibilité qu’ils n’ont pas sur les médias traditionnels. » Le partenariat avec le Cinéma des cinéastes a été scellé après une rencontre entre Dailymotion et l’ARP (la société civile des auteurs-réalisateurs-producteurs), dont les locaux sont situés au-dessus du cinéma, l’un des premiers équipés d’un projecteur numérique. La première « séance Dailymotion » le 3 novembre a rassemblé une centaine de personnes. A terme, dit Marc Eychenne, « le but est de pouvoir distribuer un DVD de chaque séance à tous les cinémas équipés en numérique, qui souhaiteraient développer ce genre de partenariat ». Initiative novatrice, si la qualité des contenus (certains amateurs, des projets d’étudiants et d’autres très potaches) suit. Petit aperçu. Sur les vingt-trois films projetés, on repère de suite les « classiques » du réseau, à l’instar de « Fingerboard », d’Alexis Milant, un parcours
onirique et minimaliste d’un skate à doigts sur une combinaison d’objets usuels. On passera vite vite sur les parodies déjà vues de fausses bandes-annonces (« Pas facile d’être Sid Marcus »), et de vrai-faux clips maison (« Je deale à mourir », de Francis Caïbrel, pas du meilleur goût, pour préférer la vidéo de Joe la Mouk et son tube hip-hop, « Les jeunes ça craint ».
ou les acrobaties incongrues filmées (pas très bien) dans le métro parisien de « Nové in the subway 3 ». Plus fort, et côté scénario original, les « Cinq cents jours » de Charly Mars, petit bijou virtuose qui mixe 70 heures de rushes en 4 minutes de bribes de vie d’artiste. Et pour finir cette sélection de la sélection, catégorie animation 3D, la Popcorn Team (Cédric Berthier, Jean-Sébastien Leroux et Maximilien Royo) dépote avec ses « Petits pois / Carottes », un conte cruel où la survie d’un bébé mouche dépend de sa capacité à se battre pour un petit pois.
![]()
Clermont 2020, le court du jour 6 : « Metamorphosis » ou le suicide « heureux »
Poptronics, 10 ans de cultures hacktives du Web au papier And the Show must go on, Hello World, épisode 5, par Systaime Clermont 2011, retour vers le futur en 40 courts (1/4) Ah ça IA, ça IA, ça IA Hommage à Melvin Van Peebles, l’interview sur ses milles et une vies en réécoute L’art d’éditer l’esprit libre avec do.doc Au Wif à Limoges, le webdesign en chaussettes A la soupe DiY, Poptronics à l’Imaginarium ! ![]()
Un Reading Club pop avec Grégoire Chamayou, Isabelle Sorente, Philippe Aigrain, Sophie Wahnich et Mathieu Triclot
Métavers, tout doit disparaître (et Hubs aussi) Papillote infuse un brin de permaculture dans le jeu, l’art et les réseaux David Guez « expérimente sans attendre » avec les éditions L Cybernétique en papillotes |