« Grand Theft Auto IV », jeu pour PS3 et XBox sorti le 29/04 aux Etats-Unis et en France chez Take-Two (environ 65 euros).
Cours, Niko, cours. © DR
< 05'05'08 >
« GTA IV », il a tout d’un grand

« Grand Theft Auto ». Le nom se suffisait à lui-même. L’éditeur, Take Two, le savait et a savamment laissé monter le buzz ces derniers mois en se contentant de distiller une poignée d’infos et quelques vidéos. Ajoutez la difficulté à se procurer le jeu, livré à la presse seulement le jour de sa sortie et rapidement épuisé chez les revendeurs : tous les éléments étaient réunis pour une sortie en fanfare. Première mission accomplie, donc, haut la main. Restait à « GTA » à ne pas décevoir…

Excellence graphique

Premier constat : visuellement, la donne a radicalement changé depuis le dernier épisode, « GTA : San Andreas ». Dès la séquence d’introduction, où Niko Bellic, le personnage principal, débarque à New York, ou plutôt Liberty City, le chemin parcouru en matière de rendu graphique saute aux yeux : il s’agit bien d’un « GTA » next-gen. Mais on a hâte d’en découdre et surtout d’explorer son nouveau terrain de jeu. Rockstar, le développeur, le sait et ne fait pas trop durer le suspense. Ca y est, le joueur est lâché au volant d’une voiture sur les docks de Broker, c’est-à-dire Brooklyn. Tout au long du jeu, on ne se lassera pas d’explorer les différents quartiers de New York reproduits, à pied, en voiture, en camion, à moto, en bateau ou en hélicoptère. Les yeux s’émerveillent. Avec délices, on se promène dans le secteur ; alentour, la ville vit, les passants passent, l’aube se lève et la nuit tombe : en quatre mots, on s’y croirait.

Un épisode plus mature

Une fois la surprise passée, on réalise vite qu’un changement est intervenu au niveau du réalisme ; à bien des niveaux, c’est un monde plus adulte. Le héros n’est pas spécialement beau et même plutôt patibulaire, la conduite reste très « cartoon » mais un virage pris à 200 à l’heure risque désormais de se solder par trois tonneaux et une course finie dans un abribus. De même, on ne se relèvera plus d’un vol plané de trente mètres par-dessus le guidon d’une moto. Il est aussi (légèrement) plus difficile de voler un véhicule car les propriétaires de voitures qui se garent sur le bord de la route pensent maintenant à les verrouiller. Rien qui ne résiste à un coup de coude dans la vitre et une bidouille sauvage du démarreur, mais cela fait perdre de précieuses secondes. Cette sensation de réalisme culmine dans une scène déconcertante où le joueur mi-consterné, mi-hilare, assiste passivement au passage de sa voiture entre les rouleaux mousseux d’un lavomatic reproduit dans les moindres détails.

Humour et musique à tous les étages

C’est là l’un des attraits majeurs de « GTA » : l’humour, omniprésent dans des dialogues ciselés (en VO sous-titrée dans plusieurs langues au choix), à la télévision (Niko peut s’avachir devant quelques heures de programmes) et l’une des fiertés de « GTA » : la radio écoutable en voiture, qui fait office de bande originale de la série. Plus que jamais, cet aspect a été soigné : pas moins de 19 stations entre lesquelles on zappe à volonté avec une programmation éclectique et imposante (un site a recensé 206 pistes musicales), des « DJ » prestigieux qui ont prêté leur voix : Femi Kuti (l’un des fils de Fela), Iggy Pop, Karl Lagerfeld ( !) ou le batteur de jazz Roy Haynes. Comme dans la vraie vie, il n’est pas rare, quand on est arrivé à destination, de s’attarder dans sa voiture pour entendre la fin d’un morceau.

Mais tout cet univers, vaste et cohérent, n’est finalement que le « bac à sable » où prennent naturellement vie les personnages du jeu et les missions à accomplir, variées, tordues, délicates, drôles et souvent violentes, ce qui ne devrait pas décevoir les détracteurs de la série. Cette toile de fond, qui ne serait qu’un joli décor si elle n’accueillait un scénario fouillé, permet ici de multiplier la durée de vie (30 heures annoncées pour la trame principale) et de dépasser le jeu, dans le jeu. La marque des grands ?

mathias cena 

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< 2 > commentaires
écrit le < 06'05'08 > par < tinor vfQ yahoo.fr >

Yep j’adore le papier sur GTA ... Mais pourquoi vous n’avez pas mentionnez la version collector de ge-t4 qui s’arrache comme des petits pains ??

L¹édition collectorr
- Le jeu Grand Theft Auto IV sur Xbox360, avec un emballage spécifique.
- Le livre de vues artistiques (art book) Grand Theft Auto IV, dans lequel sont présentées des croquis et modèles véritablement inédits de Grand Theft Auto IV
- Un CD audio de bande originale Grand Theft Auto IV, avec des titres inédits des meilleurs artistes, uniquement disponibles dans ce coffret.... A vrai dire, c’est pour ça que je tanne quelques amis !!!

- Un porte-clef exclusif Rockstar avec la clef, pour la serrure du coffret.

- Un sac de sport Rockstar exclusif.

Et puis juste un gimmick de testeur ; sur laquelle des plateformes vous avez joué, Xbox360 ou Playstation 3 ?

écrit le < 07'05'08 > par < mathias.cena Bfy poptronics.fr >
Mea culpa... le jeu a été testé sur XBox 360. Quant à la version collector, vous avez tout dit... le plan marketing est parfaitement ficelé, mais comme c’est autour d’un jeu excellent, on ne songera pas à s’en plaindre.