Les Femmes s’en mêlent, onzième édition jusqu’au 26/04 à Paris, et jusqu’au 29/04 à Marseille, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Toulouse, Strasbourg, Tourcoing, Grenoble, Saint-Etienne, Le Havre, Reims, Angers, Vendôme, Laval, Evreux, Amiens, Saint-Lô, Belfort, Riorges et Metz. Et aussi à Londres, Berlin, Madrid, Bruxelles et Lausanne. Programmation complète sur www.lfsm.net.
Dans la famille Crystal Castles, le duo électro-brutal Heartsrevolution. Attention, un homme se cache sous l’une des deux cagoules. © DR
< 17'04'08 >
Les Femmes s’en mêlent et les oreilles se réveillent
Déjà la onzième édition des Femmes s’en mêlent ! A l’origine, en mars 1997, une petite soirée à Paris inaugurait le curieux concept d’un festival exclusivement féminin. Deux ans plus tard, il devenait itinérant et, depuis, impossible de s’en passer. Parce qu’au détour d’une programmation transgenre (à dominante rock mais ouverte à la pop, la chanson et l’électro), on y fait tous les ans des découvertes. Et que « LFSM » reste indéfectiblement consacré à la scène indépendante. Le cru 2008, qui a commencé hier 16 avril au Centre culturel suédois, ne déroge pas à la règle qui courra dans vingt villes en France et à Londres, Berlin, Madrid, Bruxelles et Lausanne. Sur les quatre sites parisiens (Centre culturel suédois, Point éphémère, Maroquinerie, Elysée-Montmartre) sont conviées depuis hier et pour dix jours une petite trentaine d’artistes (ce soir 17 avril, la gracile El Perro del Mar), sans grosse tête d’affiche (c’est la politique maison) si ce n’est les lancés Moriarty ou la volcanique Peaches (pour une Panik le 25/04). Elles viennent de partout, Autriche, Australie, Canada, Chili, Suède, Grande-Bretagne, Etats-Unis et bien sûr France (avec Tu seras terriblement gentille, Poney Express ou Helluvah), et traversent quasiment tout le spectre musical. Pas mal d’électro dans toutes ses acceptions (éthérée chez Kelly de Martino ou Tujiko Noriko, électroclash chez les cagoulées et vociférantes Heartsrevolution ou Lesbians On Ecstasy, mâtinée de disco-pop 80 chez Robots In Disguise). Le rock stricto sensu n’est pas oublié avec les Gore Gore Girls, façon vintage, qui devraient faire leur petit effet, et la pop psyché non plus avec les Suédois The Concretes. Le songwriting d’Emily Jane White dont on vous a dit grand bien, de Joanne Robertson, dont on reparle vite, ou de Promise and the Monster, sous perfusion Liz Frazer) se fait repérer. Bref, les Femmes s’en mêlent et c’est tant mieux ! Gore Gore Girls - « Casino » version live pour MusicPlusTV.com : Tujiko Noriko live à Toulouse en 2007 :
El Perro del Mar, « God Knows (You gotta give to get) » :
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commentaire
écrit le < 21'04'08 > par <
laura.mannelli eao elegangz.com
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Metagangz aime les femmes s’en melent !!!! Et ce site est un regal ! lA
PopAntivirus#8 Resistencia (2) ou la musique libérée
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