Après-coup sur la 11ème édition du festival strasbourgeois de l’Ososphère, deux nuits de concerts et sets de DJ les 23 et 24/09, et une exposition nouveaux médias, encore visible jusqu’au 3/10, sur le site de la Laiterie, 13 rue Hohwald, et dans les containers rouges posés en centre ville, Strasbourg (67).
10.000 festivaliers : joli succès cette année encore de l’Ososphère 2009. © DR
< 29'09'09 >
A Strasbourg, l’Ososphère en met plein la ville
(Strasbourg, envoyé spécial) Plus rafraîchissante, la prestation des Portugais Buraka Som Sistema, tête de pont du kuduro, ce dérivé de Miami bass né en Angola et popularisé dans les banlieues de Lisbonne. Face à une salle chauffée à blanc par le concert tellurique d’Alec Empire (une heure et demie sous stroboscopes), le trio a une énergie communicative, renforcée par des percussions jouées en direct. Ceux qui n’ont pu entrer suivre le set de DJ Pone (de Birdy Nam Nam) archicomplet trouvent là matière à faire les malins : toute la nuit, le nom de Buraka (comme celui de General Elektriks, dont on a raté le concert...) passe de bouche en bouche. A la surprise générale, Goldie, encore un vieux de la vieille, clôture en beauté cet Ososphère 2009. A l’ancienne (pas l’ombre d’un laptop !), le pape de la drum’n’bass et de la jungle joue ses classiques. La foule à peine née au moment de ses premiers exploits en redemande.
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commentaires
écrit le < 01'10'09 > par <
jjbirge iVu drame.org
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Si je partage le souhait de Matthieu Recarte de voir et entendre plus de dimension sociale et politique dans les œuvres j’ignore où il est allé chercher que la dernière édition d’Ars Electronica en fourmillait ! Sous la grande surface bio d’hypermarché, cela ressemblait plutôt à la Cité des Sciences en volume de synthèse... Surtout, je viens à la rescousse de mon camarade Antoine Schmitt en notant que si Matthieu trouve que « Le Grand Générique ne questionne pas le fichage généralisé, encore moins la préservation des données privées à l’heure numérique », il exprime simplement le contraire de ce qu’il écrit : n’est-ce pas l’œuvre elle-même qui a suscité sa remarque ? On met souvent le doigt au bon endroit en exprimant l’inverse de ce qui est produit. La dimension brechtienne lui aura donc échappé, mais pas à ses lecteurs : il l’écrit noir sur blanc. Lire le texte qui l’accompagne : http://www.thegrandcredits.info/about_fr.html Passé le désir de voir son nom appartenir à la liste interminable (il faudrait 200 ans pour la dérouler dans son intégrité), l’angoisse que peut générer Le Grand Générique et les questions qu’il suscite en font tout le sel.
écrit le < 02'10'09 > par <
matthieu.recarte gGK poptronics.fr
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Merci Jean-Jacques d’apporter votre éclairage. Concernant l’Ars Electronica, je faisais référence à divers travaux sur l’hybridité rapportés ici et là (je n’y suis pas allé, malheureusement). Quant au « Grand Générique », Antoine Schmitt se revendique de Warhol, vous le défendez avec Brecht... Vous m’entourez de totems référentiels ! J’ai simplement été surpris qu’il ne questionne pas davantage la mise en fiches des populations.
écrit le < 04'10'09 > par <
jjbirge RJv drame.org
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Une œuvre d’art n’est ni un tract ni un article de journal. Sa qualité peut s’évaluer à la multitude de ses interprétations. Vous y avez relevé ce que vous désiriez y voir ou y placer. Formidable ! Ce qui est étonnant, c’est que j’y ai constaté la même chose que vous. Vous la signalez par une absence tandis que j’en appréciais la présence. C’est comme tourner une phrase active en passive, mais où est la différence ?!
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