Jour 9 du récit d’expédition arctique d’Agnès de Cayeux et Maëlla Mickaëlle pour Poptronics, à partir de leur projet d’installation en VR « 360 notes prises au Nord », filmé en caméra 360 cet été au Groenland, avec Dark Euphoria et Bionic Bird.
MetaFly, la libellule drone surnommée Léonie par Agnès et Maëlla. © Copyleft
< 04'07'23 >
Jour 9, Carnet de bord du cercle polaire, Libellule
L’expédition polaire « poursuit un dessein scientifique, commercial, industriel ou sportif », explique le wiktionnaire. Celle d’Agnès de Cayeux et Maëlla Mickaëlle explore l’imaginaire arctique, nature et culture entremêlées. Après avoir baguenaudé au ras du sol à la recherche de lichen, voici qu’elles font décoller à hauteur d’un vol de libellule leur carnet de bord low-tech, mélange d’emprunts au film VR qu’elles réalisent au Groenland, « 360 notes prises au Nord », et d’un reportage à la Game Boy. Jour 9, Carnet de bord du cercle polaire, Libellule Où l’on découvre l’incroyable vision de la libellule, en même temps que l’incroyablement libre adaptation de poèmes du Japon ancien par Judith Gautier et son recueil « Poèmes de la libellule » (1885). Notre photoreportage à la Game Boy présente la belle MetaFly, que nous avons nommée Léonie (pour nous rappeler l’exploratrice et romancière Léonie d’Aunet). Notre créature électronique et volante ne veut rien savoir de ce sol de toundra. Nous arpentons les sentiers, de mare en mare. Nous trouverons bien de quoi la faire voler. (liminaires) noteA020 Si tu étais une libellule, tu pourrais percevoir le monde d’une manière insensée. noteB020 Si nous étions des libellules, nous pourrions percevoir 170 images/seconde. noteC020 Si j’étais une libellule, je pourrais percevoir des couleurs que tu ne vois pas. (rêveries) note021a Bien que je regrette Ses fleurs aux parfums flottant, Quittons la toilette Que je portais au printemps ; Car déjà l’été nous guette. note022a Je vous vis à peine Ainsi qu’on voit un éclair La flamme soudaine Qui pourtant brûla ma chair Va faire ma mort prochaine. note023a Pleurerai-je, un jour, Le mal du présent amour, Comme je les pleure, Tous ces maux qu’emporta l’heure Et que j’ai crus sans retour ? note024a Est-ce seulement Pour moi que le monde est triste ? Est-ce qu’il existe, L’insupportable tourment, Depuis que l’homme subsiste ?
(Re)lire les précédents épisodes du Carnet de bord du cercle polaire : épisode 1, épisode 2, épisode 3, épisode 4, épisode 5, épisode 6, épisode 7, épisode 8.
Avis de vertige, Accès)s( aux rêves éveillés
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