Pop’live, le tour des concerts et soirées à ne pas rater pour la quinzaine à venir.
Une Américain à Paris : Jason Edwards présente « Doldrums » son deuxième album de folk satiné le 9/10 à la Java. © DR
< 08'10'09 >
Sortez ! The xx, Jason Edwards, Joakim, The Mountain Goats, Tsugi Party...
(pop’live) Elle est dense la quinzaine de concerts à venir, et multiplie les propositions. D’ailleurs poptronics se propose de vous sortir de la grisaille de saison avec des invitations à gagner pour deux belles soirées. Le 13/09, direction le Point éphémère et son bien fichu festival anniversaire Give Me Five qui court jusqu’à la fin du mois. Ce soir-là, ce sera le rendez-vous des guitares boisées et des grands espaces : les scandaleusement méconnus The Mountain Goats défendront leur dix-neuvième album en dix-huit ans de carrière, intitulé « The Life Of The World To Come ». Menés par le baladin John Darnielle, à la plume toujours aussi acérée (ses histoires feraient de beaux scénaris pour des soaps à suspens) et à la voix rageuse, ils délivrent un rock gorgé d’influences folk, un peu à la manière des collègues Wilco ou Joe Pernice. Le trio américain sera précédé d’un Herman Düne en solo, David-Ivar (aka Yaya), jamais aussi bon que lorsqu’il s’amuse à reprendre sans façon ses morceaux favoris (essentiellement rock et soul 60’s). La Britannique This is the Kit, accompagnée comme souvent par Jesse D. Vernon (Morning Star), lancera les hostilités avec son univers intimiste, qui n’a rien à envier au folk à vif d’une Emily Jane White. Cinq places à gagner pour cette soirée, en envoyant le plus vite possible un e-mail à info@poptronics.fr. Le 15/10, spécial copinage, place à la Tsugi Party 003 à la Locomotive. Soit une nuit de fête à l’occasion des deux ans de « Tsugi », magazine tout autant intéressé par les musiques électroniques que le rock. Logiquement, le plateau mèle jeunes pousses rock (Naive New Beaters, Stuck In The Sound…), gloires électroniques ancienne (Cassius) ou tout juste faite (Brodinski), sans oublier les vieux de la vieille Popof et Jean Nipon ou encore les lancés Rafale. A noter, une salle où les filles feront la loi toute la nuit (Kiss The Girl, Les Poules à facettes, les Frangipanes…). Là encore, 5 places à empocher pour les plus rapides à envoyer un e-mail à info@poptronics.fr. The Mountain Goats - « Sax Rohmer #1 », réal. Ace Norton : Pas de places à gagner mais on souhaite néanmoins une salle pleine au concert de soutien aux Instants Chavirés ce jeudi soir, avec deux projets d’Anthony Pateras (PIVIXKI avec Max Kohane, duo avec Robin Fox, solo d’Antoine Chessex et de Robin Fox). Et puis, les 15 et 16/10, un inratable : Pascal Comelade s’installe au centre Pompidou. On y reviendra avec une interview du génial Catalan.
D’afterpunk afterschool en folktronica hurluberlu Les temps changent. Il y a trente ans, l’afterpunk s’inventait dans les écoles d’art anglaises ; aujourd’hui, alors que ce son est plus que jamais à la mode, c’est vers les lycées qu’il faut peut-être chercher la sortie de crise (le revival post-punk n’a pas accouché que du meilleur). Romy Madley Croft et Oliver Sim, les deux voix de The xx, se sont rencontrés à l’école maternelle mais c’est à la Elliott School de Putney en 2005 qu’ils ont fondé leur groupe. Un lycée du sud de Londres où Hot Chip, une moitié de Four Tet ou encore le prince dubstep Burial ont usé leurs fonds de culotte et marqué les esprits. Frôlant les vingt ans, The xx, quartet paritaire, vient de sortir un premier album ligne claire qui lui vaut de figurer illico dans le peloton de tête des grands espoirs pop. Signe qui ne trompe pas : ce rock en apesanteur est pourtant un formidable contre-pied à la hype pétaradante habituellement soutenue par la presse britannique. Les temps changent, on vous dit. Les influences new wave sont certes là (les guitares des premiers Cure, le 4AD historique de Cocteau Twins) mais sans les textes et les poses souffreteuses qui vont trop souvent avec (voir Interpol et consorts), les totems sont des plus dépareillés (de Chris Isaak aux Kills, en passant par Aaliyah, CocoRosie ou Mazzy Star) et le goût du R&B, du dubstep et des claps électroniques années 80 revendiqué est relu avec la timidité élégante des Young Marble Giants. Les quatre xx ont du cran et leurs chansons nues, minimalistes, n’ont pas fini de faire parler d’elles. LE concert de la quinzaine est déjà complet (Give Me Five, Point éphémère, 09/10) mais la bande revient à la Cigale en février. On vous aura prévenus. The xx - « Basic Space », réal. Anthony Dickenson : À l’école des songwriters, le Franco-Américain Jason Edwards est à classer précieusement entre les Tindersticks pour le goût des cuivres veloutés et Swell pour son folk tout en fêlures. Son deuxième album « Doldrums », qui sortira début novembre, est rempli de moments de grâce et d’une magie qui ne la ramène pas. Avec ses mélodies aériennes et les ambiances tamisées qu’il aménage sur disque comme sur scène, Jason Edwards passe malheureusement trop inaperçu (en concert le 09/10 à la Java avec Morning Star). Toujours le 09/10, Joakim fêtera en famille la sortie de son nouvel album « Milky Ways ». Creusant une esthétique électro-rock qu’il a contribué à faire exploser avec son label Tigersushi (Poni Hoax, Panico, Principles Of Geometry), il dirige cette fois-ci le curseur vers le côté sombre des années 70. « Milky Ways » est son album le plus abouti, le moins facile d’accès aussi, malgré de belles envolées électro. On sera curieux de voir le résultat sur la scène du Nouveau Casino, qu’il partagera avec ses complices Tim Sweeney, Cosmo Vitelli, Krikor et le boss du label Versatile, DJ Gilb’R. Nouveau venu sur la scène folktronica, Marc Rigelsford est un hurluberlu comme on les aime, qui s’est mis en tête de faire de la pop psychédélique tout seul. Sous le nom de Magic Arm, ce Mancunien excentrique a bricolé une drôle de formule harmonica-rencontre-clavier-et-guitare-en-bois qui a fait mouche au printemps sur un prometteur premier disque (« Make Lists Do Something », sur le petit label anglais Switchflicker). D’arrangements baroques (cuivres et roulements de tambour) en reprises osées (« Daft Punk Is Playing In My House » de LCD Soundsystem et « Six Cold Feet Of Ground » de Leroy Carr), le garçon déborde d’idées et sait les mettre en forme, entre synth-pop lo-fi et folk tranquille. Certains voient déjà en lui un Beck nouveau siècle, plus électronique et moins scientologue. A vérifier à la Maroquinerie le 16/10. Magic Arm - « Getting the Way », réal. Andrew Brooks : Concerts et soirées :
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commentaire
écrit le < 08'10'09 > par <
maxime.guitton MtW gmail.com
>
Et lundi 12 octobre à 20h30 à l’Espace en Cours, nouvel ali_fib gig avec Daniel Higgs (ex-chanteur de Lungfish - Dischord, ...) : banjo, guimbarde, voix... The Paper Hats aka William Tyler (contributeur de Silver Jews, Lambchop, Bonnie Prince Billy) et Volker Zander (Calexico) : guitare, violoncelle. toutes les infos (mp3s, videos, bios) : www.myspace.com/alifibgigs (et sur facebook) +
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